Venir vous inscrire entre un an et six mois avant la date prévue pour le mariage, à l’accueil de la paroisse de votre domicile au moment de la permanence de l’un des prêtres. Si vous ne la connaissez pas, elle vous sera indiquée. Ce sera la première étape qui ouvrira le temps de la préparation.
Souvent, les futurs mariés sont préoccupés d’abord par les dispositions matérielles, comme la salle où aura lieu la fête familiale et amicale qui suit la célébration religieuse. Cela est compréhensible, mais pourquoi ne pas anticiper tout autant la préparation humaine et spirituelle ?
Le mariage peut être célébré en dehors de la paroisse parisienne : c’est le cas lorsque la famille de l’un ou des deux futurs mariés habite en province. Commencez alors par prendre contact avec le Curé de cette paroisse pour envisager avec lui ce qui est possible, puis inscrivez-vous dans votre paroisse parisienne.
Il arrive aussi que les futurs mariés cherchent une salle dans les environs de Paris, puis, l’ayant trouvée, sillonnent les environs à la recherche d’une petite église sympathique et chaleureuse. Après être tombés sous le charme, ils demandent au Curé du lieu de pouvoir célébrer leur mariage dans cette église-là. Il peuvent avoir des surprises, et essuyer un refus légitime : d’une part, les prêtres sont surchargés, d’autre part, vous passez et ils ne vous reverront plus. Cela revient un peu à les considérer comme des prestataires de service au même titre que le propriétaire de la salle ou le traiteur. Votre mariage, la célébration d’un sacrement, la vie de l’Eglise ont une autre valeur, même si l’on peut comprendre l’importance du cadre.
Et l’expérience montre qu’il n’est pas impossible de célébrer le mariage à Paris puis de partir dans la région pour les festivités familiales et amicales. L’avantage est aussi que le prêtre ou le diacre qui assure votre préparation, reçoit aussi vos consentements.
Vous choisissez de vous marier : c’est une belle et bonne décision. Vous choisissez de vous « marier à l’Eglise » : vous demandez donc un sacrement. C’est pour ces deux motifs que l’Eglise demande un temps de préparation humaine et spirituelle au mariage. Cela concerne, bien sûr, le moment de la célébration, mais, plus encore, la vie conjugale et familiale que vous voulez construire ensemble.
Le mot mariage désigne en effet deux réalités, liées entre elles : le jour du mariage et l’état de vie lui-même. Il serait cruel que le jour du mariage soit merveilleux ou romantique et que la suite soit un fiasco. Or nous savons tous que la vie conjugale et familiale est rudement malmenée aujourd’hui, au point que si vous surfez au mot consentement mutuel, vous trouverez des renseignements concernant le divorce et non le mariage. Et c’est un comble, parce que ce qui fait le sacrement du mariage, c’est précisément le consentement mutuel des deux baptisés.
La préparation au mariage indique combien l’Eglise estime cette vocation et prend au sérieux votre projet de vie. L’expérience montre que les futurs mariés sont heureux de cette possibilité qui leur est offerte d’approfondir leur choix, qu’ils ont déjà réfléchi mais pour lequel ils ont besoin d’être éclairés et aidés : ils pressentent aussi que l’aventure de l’amour conjugal est belle mais aussi périlleuse.
Elle se déroule normalement sur une année. Pourquoi cette durée, qui peut paraître longue ? Pour que les deux futurs mariés disposent du temps nécessaire pour mûrir cette décision, ce qui correspond aux fiançailles. Nous avons besoin de temps pour assimiler les réalités les plus profondes de la vie humaine : l’expression familière « se poser » exprime bien la nécessité d’interrompre de temps en temps la course dans laquelle nous sommes entraînés, notamment avec le rythme de la vie professionnelle et de la vie urbaine. La préparation ne vise pas seulement à fournir quelques informations utiles, elle veut aider à mettre en mouvement le dialogue conjugal chrétien dans la vérité.
L’objectif de la préparation est double : aider à percevoir la réalité de la vie chrétienne dont le mariage fait partie, favoriser la découverte mutuelle des futurs mariés en abordant des questions fondamentales qui font rarement l’objet d’échanges approfondis et nourris par un apport extérieur.
Son déroulement varie selon les endroits. A saint Christophe, nous sommes attentifs à un accompagnement personnel : rencontres avec un prêtre ou un diacre pour pouvoir suivre au mieux l’évolution de chaque futur couple et répondre aux questions qu’il se pose. Ces rencontres sont complétées par deux types de rencontre : l’une, Questions de foi se donne pour objectif en quatre soirées d’accompagner ensemble plusieurs couples sur les chemins de la redécouverte de la vie chrétienne, l’autre, sous forme d’une session ou d’un week-end se donne pour objectif d’aborder plus directement les questions relatives à la vie conjugale et familiale.
On ne commence pas par elle, pour avoir le temps de porter l’attention sur ce que représente le mariage comme état de vie. Cette préparation se fait essentiellement avec le prêtre ou le diacre qui recevra vos consentements. Vous serez guidés par votre accompagnateur et une brochure très claire qu’il vous remettra.
Une des questions qui se posera, notamment, sera de savoir si le sacrement de mariage sera célébré au cours d’une messe ou pas. Il n’y a pas d’obligation, surtout si vous ne participez pas habituellement à la messe. Dans le cas où la messe n’est pas célébrée, c’est bien le sacrement du mariage qui est célébré et non une « simple bénédiction » comme on a coutume de le dire encore aujourd’hui. La bénédiction nuptiale est une prière particulière prononcée sur les nouveaux époux par le prêtre ou le diacre, qu’il y ait ou non célébration eucharistique.
Toute personne de plus de seize ans. Normalement, deux témoins suffisent. Généralement chaque futur conjoint a deux témoins. Il n’est pas nécessaire qu’ils soient baptisés, car leur rôle est d’attester que le mariage a bien été célébré. Il n’est cependant pas déplacé que vous les choisissiez en désirant pouvoir leur faire confiance et compter sur eux, dans les moments joyeux comme dans les moments plus difficiles.
Dans un mariage, ce n’est habituellement pas le moment qui revient le plus cher. Si la célébration d’un sacrement n’a pas de prix, il est bien certain que des frais sont engagés par la paroisse où se déroule la célébration : une participation aux frais est prévue. Pour en connaître le montant indicatif, s’adresser au Curé. Il est d’usage qu’une quête soit faite pendant le mariage lui-même, dont le montant est remis à la paroisse.
Il est bon aussi de penser à remettre une offrande à la paroisse où vous avez été accompagnés pour la préparation : cela représente du temps passé et de l’attention, et le clergé ne vit pas seulement de l’air du temps, de la seule joie d’accompagner des frères et sœurs vers le mariage, ou de la seule bonté de Dieu. Cela peut se faire selon la modalité du Denier de l’Eglise, contribution volontaire et annuelle des baptisés à la vie et à la mission de l’Eglise.
Les fiançailles correspondent à la période, plus ou moins longue, qui sépare le choix du mariage avec une personne déterminée, de la célébration elle-même. Elle constitue une étape importante car elle donne consistance à une relation particulière avec une autre personne : pour elle et lui, il et elle sont devenus uniques parmi les autres. Une promesse de mariage est faite, qui lie l’un à l’autre les fiancés et transforme leur relation : ils vont apprendre à se connaître davantage, à entrer dans une rencontre appelée à plus de vérité, même si l’amour encore jeune idéalise l’autre, à mûrir le décision de se marier. La nature des fiançailles est leur précarité : elles sont transitoires, puisqu’elles sont orientées vers le mariage, et elles peuvent être rompues, puisqu’elles sont destinées à favoriser une vraie liberté entre les deux fiancés.
La société dans laquelle nous vivons a largement dévalué cette étape. Les futurs mariés vivent aujourd’hui majoritairement en concubinage avant leur mariage. Il fut une époque où cette manière de vivre avait valeur d’essai : pour être sûr que c’est bien lui ou elle, vivons ensemble. On doit bien reconnaître que ce principe n’a pas démontré sa véritable efficacité : cela n’a pas empêché les séparations douloureuses, après le mariage.
La vie commune avant le mariage relève davantage aujourd’hui d’un modèle social commun. Mais il appelle une attention particulière : la vie commune, qui se passe bien et sans anicroche, n’implique nullement que les deux personnes se connaissent dans leur profondeur particulière, Il n’est pas rare d’entendre, au détour d’un échange de préparation au mariage : « Tiens, tu penses ça ! Je n’aurais pas cru. » Heureuse découverte, qui manifeste que la joie naît de la rencontre de l’autre qui ne pense ni ne réagit comme moi, qui ne connaît Dieu ni n’est connu de lui de la même manière que moi, qui est en de multiples façons autre que moi.
Cette vie peut même constituer une entrave à la liberté personnelle. Il arrive que les deux futurs mariés se rendent compte qu’ils doivent se séparer parce que leur vie à deux se développait en fait comme un cocon sur le mode de la fusion : c’est une décision rude, mais courageuse, belle, et finalement salutaire.
Mais la vie commune empêche souvent de percevoir que le mariage va effectivement changer quelque chose à la relation. On le comprend spontanément comme l’aboutissement de ce qui a déjà été vécu, et heureusement vécu. Mais, si c’est un aboutissement, qu’y aura-t-il après ? Les enfants, peut-être, mais ce ne sont pas eux qui font vivre le couple, car la famille s’appuie sur le couple qui lui donne sa stabilité. Or le mariage change effectivement quelque chose à cette relation, ne serait-ce que psychologiquement, du seul fait qu’il constitue un commencement fondé sur un lien voulu et non plus tacite, un lien qui est voulu comme irréversible et qui se nomme amour conjugal.
Si vous vous préparez au mariage, des membres de votre entourage vous l’ont probablement posée. Le concubinage est plutôt la règle, quand ce n’est pas le célibat, largement célébré par les médias : l’apologie de la liberté sans contraintes s’accommode bien de cet éloge du célibat moderne, pour autant que l’on ait santé, richesse et si possible beauté. Et quelqu’un auprès de qui recevoir réconfort et plaisir.
Le mariage correspond à une réalité fondamentale de la condition humaine. Donner la vie et offrir une cellule stable aux enfants ? Sans doute, mais ce n’est probablement pas le fondement premier du mariage. La procréation n’implique pas en elle-même le lien matrimonial, des couples non mariés peuvent vivre effectivement une réelle stabilité, des structures sociales, plus larges que celle des seuls parents, permettent d’assurer également des dispositions favorables pour la croissance des petits. Ce qui est ici désigné, c’est qu’un homme et une femme sont nécessaires pour que la vie soit effectivement transmise, qu’une personne singulière nouvelle vienne à l’existence
Nous le voyons dans l’organisation des sociétés, y compris contemporaines. Même lorsque le mariage structure la vie des individus, l’éducation des enfants ne repose pas seulement sur les parents. La famille désigne une réalité assez vaste la plupart du temps, ce qui n’est plus le cas dans nos sociétés occidentales, et le mariage, tel qu’il a été pratiqué chez nous, donne une forme sociale à des liens qui dépassent les individus.
Un des traits de l’évolution moderne réside dans la mise en valeur progressive de la personne par rapport à son groupe d’origine. Souvent, d’un point de vue social, cette affirmation s’est opérée sur le mode de l’opposition entre l’individu et le groupe en vue d’une autonomie acceptée. Mais la reconnaissance de la personne singulière n’est pas fondamentalement opposée à celle de la communauté humaine, car ces liens sont vitaux pour chacun.
Cette situation, neuve dans l’histoire de l’humanité, permet de comprendre en quoi le mariage correspond à une réalité fondamentale de la condition humaine, une réalité dont les termes paraissent encore aujourd’hui contraires : la personne et les autres, ou l’autre, car le mariage fonde une communauté de vie reposant sur le choix libre et volontaire de deux personnes. Les difficultés que rencontre l’institution du mariage dans nos sociétés mettent profondément en évidence le sens de ce qui est en gestation et le chemin pour que l’humanité progresse un peu : l’individu et la collectivité.
Normalement, non, car le baptême et la confirmation sont les deux sacrements qui font le chrétien, même si dans la tradition catholique ils sont conférés séparément. C’est à cause de cela que beaucoup de jeunes adultes n’ont pas reçu ce sacrement.
Mais la préparation au mariage est souvent l’occasion de « raccrocher les wagons » après une période plus ou moins longue d’éloignement, due aux études, aux déménagements, à la vie professionnelle. C’est pourquoi l’on admet en France que les futurs mariés puissent ne pas être confirmés. Ce sacrement peut être reçu après, et devrait l’être. On s’y prépare et c’est la meilleure manière de poursuivre ce qui a été commencé avant le mariage. Il suffit de vous inscrire au catéchuménat des adultes. C’est la même chose si l’un des futurs mariés, ou les deux, n’ont pas encore communié.
Cette question est importante et vous l’aborderez avec le prêtre ou le diacre qui vous accompagnera lorsque vous envisagerez la célébration religieuse. Pourquoi la question se pose-t-elle ? D’abord parce que la coutume a lié ces deux sacrements, conduisant d’ailleurs à une certaine confusion puisque l’on parle à tort de « simple bénédiction » lorsque l’on ne célèbre pas la messe le jour du mariage. Ensuite parce que la coutume se fonde sur un lien étroit entre mariage et eucharistie.
Pour le dire rapidement, le sacrement du mariage transforme la réalité naturelle du mariage en signe de l’amour mutuel du Christ et de l’Eglise. Les époux reçoivent dans le sacrement du mariage la grâce d’aimer, et donc d’apprendre à aimer, comme le Christ et l’Eglise : le don mutuel des personnes, exprimé dans le consentement mutuel, constitue la source vive de la vie conjugale chrétienne, comme communion de deux personnes distinctes. C’est cela l’amour.
Le sacrement de l’Eucharistie, qui correspond à la seconde partie de toute messe, constitue l’union actuelle du Christ et de l’Eglise : le Christ se donne à l’Eglise pour qu’elle puisse s’unir à lui et s’offrir au Père. Ce don, qui est le cœur même de la vie de l’Eglise et donc de tout baptisé en elle, se réalise sous les espèces du pain et du vin : « Ceci est mon corps », « Ceci est mon sang ».
Cet accord intérieur des deux sacrements conduit à les célébrer ensemble, pour manifester la source du sacrement du mariage. C’est pourquoi, dans la déclaration d’intention que vous rédigerez, vous trouvez à propos du projet de vie conjugale la formule : « Je m’y emploierai, éclairé(e) par l’Evangile, nourri(e) par l’Eucharistie, soutenu(e) par l’Eglise. »
Il peut se trouver toutefois que vous ne participez pas, ou pas encore, à la messe chaque dimanche et que ce sacrement vous reste du coup inconnu. Il est préférable de prendre en compte cette situation pour éviter de vous trouver dans une situation spirituelle fausse, et de choisir alors que le sacrement de mariage sera célébré sans eucharistie. Il reste que, si vous voulez aller jusqu’au bout de votre démarche, une redécouverte de ce sacrement doit pouvoir être envisagée, à votre rythme.
C’est un document à la fois officiel et personnel.
Officiel, car il s’agit d’une pièce versée au dossier administratif et qui atteste que vous savez bien ce que vous faites en vous mariant à l’église. Sa rédaction suppose donc la clarté par rapport aux caractéristiques du mariage catholique et la vérité de votre parole qui exprime votre choix libre de ce chemin-là. Le texte de la déclaration exprime les caractéristiques essentielles du mariage tel que l’entend l’Eglise catholique.
Personnel aussi, et c’est pourquoi chacun des futurs mariés doit en rédiger une : en ce domaine, le « nous » suppose l’existence de deux sujets distincts et également libres, ce que manifestent les deux déclarations. La déclaration d’intention est l’occasion pour chacun de reprendre les points essentiels du mariage et des les mettre « noir sur blanc », selon l’expression familière. C’est un acte fort et non une formalité administrative, dans la mesure où vous y exprimez ce que vous voulez.
Vous pouvez en conserver une copie.
La première condition pour qu’un mariage puisse être célébré consiste dans la liberté des deux futurs conjoints. Cette liberté indique, bien sûr, que chacun est libre, c’est-à-dire qu’il n’est pas lié par un autre lien objectif, comme l’est un mariage antécédent.
Le contenu de l’expression « en pleine liberté », utilisée dans la déclaration d’intention et le jour du mariage, est double : négatif et positif.
Négatif, il signifie « sans contrainte ». La contrainte peut être extérieure ou intérieure. Extérieure, elle consiste en une pression, physique ou morale, pour contraindre au mariage. Intérieure, elle sera de nature morale ou psychologique, et elle peut être plus subtile ou moins consciente : si je dis que je ne veux pas me marier, que va-t-il se passer et que va-t-on penser de moi puisque tout est retenu.
Positif, il signifie de « mon propre mouvement intérieur », en forme d’élan réfléchi. Et il porte sur l’autre personne, telle que l’on a appris à connaître et avec laquelle on a conçu le projet de la vie conjugale et familiale.
La détermination vise le mariage tel que l’entend l’Eglise catholique, dans la fidélité, l’indissolubilité et l’accueil de la vie.
Un homme et une femme, baptisés et confirmés, de confession catholique. Ils doivent être majeurs, libres de tout lien conjugal, sans lien de parenté proche, ne rien cacher de grave au futur conjoint. Ils ne doivent pas être incapables majeurs. Le mariage religieux est, en France, précédé du mariage civil qui est obligatoire.
Si vous n’avez pas reçu la confirmation, le mariage est possible en France. Mais il est bon d’envisager de recevoir ce sacrement après le mariage.
Si l’un de vous est baptisé mais appartient à une autre confession chrétienne (protestant, orthodoxe, anglican), une dispense sera nécessaire.
Si l’un de vous n’est pas baptisé (et appartient ou non à une autre religion) une dispense sera nécessaire. L’Eglise demande au minimum que la partie non baptisée respecte les engagements de vie de la partie baptisée, notamment en ce qui concerne l’éducation des enfants.
Par rapport aux autres sacrements, Le sacrement du mariage est particulier. Le moment où il s’accomplit est lorsque les futurs époux échangent leur consentement mutuel que reçoit un prêtre ou un diacre. C’est pourquoi l’on dit parfois, mais de manière un peu inexacte, que les futurs époux se donnent le sacrement du mariage. Mais, en fait, il est un acte qui concerne l’Eglise dans son ensemble, et c’est pourquoi la présence de quelqu’un d’autorisé pour recevoir ces consentements est indispensable.
En fait, ce qui fait le sacrement du mariage, c’est le consentement mutuel de deux baptisés. La source en est donc le baptême de chacun des deux, qui donne au consentement mutuel valeur de sacrement. Mais quelle est la grâce communiquée par ce sacrement ? Elle est intérieure au consentement échangé, de fondement naturel puisqu’il s’inscrit dans la création de l’homme, homme et femme. Ce consentement, du fait du baptême, est saisi dans la grâce du Christ qui vient sanctifier le lien conjugal et sa fécondité.
Le mariage devient ainsi sacrement de l’amour du Christ pour l’Eglise et de l’Eglise pour le Christ. Les époux vivent d’une manière particulière et privilégiée leur vie conjugale à l’intérieur de cette relation, propre à chaque baptisé en sa qualité de membre de l’Eglise. Ils manifestent ainsi au cœur de l’Eglise ce mystère d’amour, particulièrement lorsqu’ils vivent l’amour mutuel jusqu’au bout.