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28ème dimanche du temps ordinaire

Dimanche 11 octobre 2025

DE LA GUÉRISON AU SALUT

La maladie est une expérience de la vie humaine qu’il est difficile d’ignorer. La Bible n’en fait pas l’impasse et assez spontanément, un sens religieux lui est associé en la reliant au péché. La maladie s’oppose à la bonté de la création et à la vocation au bonheur. Elle ne fait pas partie du projet divin. Son entrée dans le monde est une conséquence du péché. À ce titre, elle incarne, dans l’Ancien Testament, la peine par excellence de celui qui se détourne de Dieu.

Parmi les maladies bibliques, la lèpre est la maladie par excellence. Désignant une large variété d’affections de la peau (mais aussi des vêtements et des maisons ! cf. Lv 13), elle est contagieuse et implique la mise à l’écart du malade. Symboliquement, elle évoque le péché qui ronge et exclut le pécheur de l’Alliance. Mais de même que la lèpre n’est pas toujours définitive, Dieu offre à son peuple les moyens de se convertir et de revenir à Lui. Sans cacher qu’elle est un mal, sans résoudre le paradoxe de la responsabilité individuelle (pourquoi ai-je, moi, telle infirmité ?), la Bible fait de la maladie un appel à la conversion.

Ce trait est accentué par les gestes rituels et la démarche de pénitence associés aux guérisons. Dans les psaumes, la demande de rémission va de pair avec un aveu humble de ses péchés (voir par exemple le psaume 6, 37 ou encore 40). Dans le Lévitique, le rituel de réintégration du lépreux guéri inclut un sacrifice de réparation et un sacrifice pour le péché (cf. Lv 14). La guérison est donc, elle aussi, un signe : non pas celui d’un retour à la normale – nul ne sort d’une grave maladie sans être changé par cette épreuve – mais celui de la miséricorde divine qui manifeste dans les corps son œuvre de salut.

Ainsi, dans la Bible, maladies et guérisons sont des invitations à revenir vers Dieu. C’est dans la douloureuse expérience d’un corps meurtri que Jésus nous manifeste la folie de son amour ; c’est dans la douloureuse expérience de la maladie et de la guérison que nous sommes appelés à tendre vers le médecin de nos âmes : « va, dit-il, ta foi t’a sauvé ».

P. Antoine Delhomme

Lectures de la messe dominicale

2R5, 14-17; Ps 97; 2 Tm 2, 8-13; Lc 17, 11-19

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