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33ème dimanche du temps ordinaire
dimanche 16 novembre 2025
VERS LA FIN
À la fin de l’année liturgique, comme en son début lors du 1er dimanche de l’Avent, les textes nous parlent de la fin des temps. Malgré l’habitude, rien n’y fait : nous entendons ces discours avec une certaine appréhension, nous demandant avec les disciples quand cela arrivera. De façon manifeste, Jésus ne veut pas répondre par une date ou un moment précis. Il se contente d’énumérer des signes effrayants – l’ébranlement du cosmos – et en même temps réalistes – les persécutions ! Plus encore, il nous assure de sa présence à nos côtés en ces moments. Le Seigneur nous donnera la force de témoigner et il s’occupera de chaque cheveu de notre tête. En revanche, il demande à son auditoire la persévérance.
En effet la persévérance va de pair avec la fin des temps. C’est l’autre nom de l’espérance lorsque celle-ci est tendue vers le ciel. Car la foi chrétienne n’apporte pas seulement du goût à la vie sur terre ; elle vise la plénitude du Royaume tel qu’il est réalisé dans la gloire du Ressuscité. Le principal écueil de la vie du croyant est de ne retenir qu’une des dimensions de ce Royaume : soit je m’occupe exclusivement d’améliorer la condition humaine sur la terre, soit je me prépare « à gagner mon salut » au Ciel. Or les deux tendances ne s’excluent pas. Au contraire, le chrétien est un seul et même homme. Il se meut dans le temps des hommes selon le rythme de ses contemporains et il vit déjà des réalités anticipées du Royaume. C’est la participation profonde à l’eucharistie qui l’unifie. Il communie au Seigneur ressuscité en sa Parole et son Corps pour mieux communier aux souffrances et aux aspirations des hommes de notre monde.
Ainsi habiter le présent se transforme en aventure spirituelle pour préparer le monde à venir. Le principe immédiat de l’action comme l’idéal dernier de la vie du chrétien est la charité. Pour qu’elle ne soit pas une simple philanthropie ni un mot creux pour plus tard, la charité a besoin de l’espérance. Comme le signalait Charles Péguy, « la petite fille espérance » mène ses deux grandes sœurs, la foi et la charité, car « elle voit ce qui sera ». Cultivons cette vertu plutôt que d’avoir peur de la fin !
P. WJ de Vandière
Lectures de la messe dominicale

Ml 3, 19-20; Ps 97; 2Th 3, 7-12; Lc 21,5-19